Audi Brussels : Vigilance nécessaire pour l’avenir de l’emploi en Wallonie
Ce matin, les travailleurs de l’usine Audi à Bruxelles ont repris le travail, marquant une période d’apaisement après les tensions de la semaine dernière. Nous devons toutefois rester vigilants. Depuis l’annonce par le groupe Volkswagen de ne pas attribuer de nouveaux modèles à l’usine bruxelloise, l’inquiétude grandit quant à l’avenir de 3 000 emplois directs et de près de 1 000 emplois indirects, en particulier pour les travailleurs wallons, qui représentent environ 45 % du personnel d’Audi Brussels.
Lors de la commission de l’Économie du Parlement Wallon du 17 septembre 2024, j’ai interrogé le Ministre Jeholet sur les mesures prévues par le Gouvernement wallon pour anticiper cette crise et protéger les emplois menacés. Cette situation dépasse largement le cadre bruxellois et pourrait affecter de nombreuses familles en Wallonie, notamment celles des sous-traitants directement liés à l’activité de l’usine.
J’ai ainsi demandé au Ministre de clarifier l’ampleur de l’impact pour les travailleurs wallons, tant pour ceux directement employés par Audi que pour les sous-traitants, souvent laissés pour compte dans les négociations. J’ai également suggéré la mise en place d’une cellule de reconversion pour accompagner ces travailleurs dans leur transition professionnelle, en lien avec le FOREm. Des contacts ont-ils déjà été établis avec Audi pour explorer des solutions qui permettraient de maintenir l’activité et de protéger l’emploi ?
L’industrie automobile en Europe fait face à une crise profonde, et la fermeture d’usines comme celle d’Audi Brussels n’est malheureusement qu’un exemple parmi d’autres. Il est impératif que la Wallonie anticipe ces bouleversements et mette en place des stratégies de réorientation professionnelle modernes et ambitieuses pour ses travailleurs.
👉 Retrouvez ci-dessous la réponse du Ministre Jeholet à mes questions sur cette situation (pp 27-28)