Pourquoi je me lance en politique ?

Ma carrière, orientée Wallonie, entreprises, numérique, enseignement…

Mon objectif reste de mettre mon expertise, mon expérience, mon vécu d’entrepreneur et de dirigeant de PME, au service de la Wallonie, des gens qui bossent, de ceux qui se battent, des entreprises, de l’enseignement.

 

Le 20 avril 2023 marque un tournant, évidemment, avec ma « sortie » de l’UWE ! Que vais-je devenir ? Racheter une entreprise ? En créer une ? Entrer dans une entreprise existante ? Devenir coach, consultant, avoir des mandats d’administrateurs indépendants ? Tout cela est possible. Mais mon objectif reste de mettre mon expertise, mon expérience, mon vécu d’entrepreneur et de dirigeant de PME, au service de la Wallonie, des gens qui bossent, de ceux qui se battent, des entreprises, de l’enseignement.

Je parle le même langage que les entrepreneurs et les indépendants. Je sais ce que c’est que le stress de perdre un gros client, le stress sur la trésorerie pour payer les salaires en fin de mois, la déception de voir démissionner un collaborateur efficace et avec lequel on a du plaisir à travailler.

Les plus de 2.000 messages de sympathie et de soutien que j’ai reçus après mon départ de l’UWE m’enjoignent majoritairement à continuer à me battre pour le développement de la Wallonie et de son tissu économique, pour l’emploi, mais aussi pour un enseignement de qualité et ouvert à l’entreprise, et pour la formation tout au long de la vie.

Très fier d’être Belge, soucieux de garder une Belgique unie et forte, ayant suivi depuis de près depuis toujours l’évolution institutionnelle et la naissance des Régions et Communautés, convaincu que la Wallonie a des atouts, et pas seulement un passé glorieux, je suis porté par ces encouragements. Je me relance dans les réseaux sociaux, avec d’excellents résultats. En outre, de nombreux entrepreneurs continuent à me demander conseil sur leurs problèmes, ou d’intervenir auprès de ministres et de l’administration. Reste à trouver la manière de le faire. Contribuer à créer un nouveau mouvement d’entreprises, comme cela m’a été suggéré par de nombreux entrepreneurs ? Tout est intéressant.

Mais la piste idéale semble la politique. Je me donne quelques mois pour tester cette option auprès de mes différents cercles de relations (famille, amis, relations professionnelles, etc). L’idée séduit. Reste à franchir le pas. Ce que je décide de faire. Pas pour faire carrière, trop tard à mon âge, et j’ai souvent dit qu’il fallait limiter le nombre de mandats, avant que l’aspect carrière ne passe devant celui de l’intérêt général.

 

Je pense que je consacrerai toujours une partie de mon temps, même minime, à faire bouger la Wallonie, et à aider les citoyens et les entreprises, et contribuer à la nécessaire transition économique, sociale et environnementale dont nous avons vraiment besoin.

Et après ? Je ne pense pas que j’arrêterai un jour de travailler, c’est une nécessité pour moi, car c’est le travail qui crée du sens et m’accomplit. Et je pense que je consacrerai toujours une partie de mon temps, même minime, à faire bouger la Wallonie, et à aider les citoyens et les entreprises, et contribuer à la nécessaire transition économique, sociale et environnementale dont nous avons vraiment besoin.

Je suis un expert avec un projet politique, venant de la société civile. Je ne suis pas un politicien, c’est-à-dire un professionnel de la politique dont j’admire le dévouement pour la chose publique, tous partis confondus. A titre personnel, je souhaite simplement mettre à disposition l’expérience et les connaissances acquises en 36 ans de carrière pour contribuer au développement de la Wallonie, dans des matières telles la transition économique, l’enseignement et la formation pour l’emploi, et le numérique. Et contribuer à changer ce qui ne va pas dans le fonctionnement politique actuellement. Dédier mon temps à ces chantiers, c’est continuer à donner du sens à mon parcours de vie, à ma vie.